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Formation DEA (Défibrillateur Externe Automatisé)  « Sauver une vie, 3 gestes à la portée de tous ».

(Anderlues, 22 mars 2017)

 

Préambule : le DEA, c’est à la portée de tous, mais il faut avoir l’estomac bien accroché    . Il s’agit de gestes de la « dernière chance », avant l’extrême onction. Ces gestes augmentent considérablement les chances de survie de la victime.

Il est opportun de refaire la formation par exemple tous les 2 ans, pour ne pas oublier et se mettre à jour.

Grand 1 :

Une personne est au sol : il faut donc assurer la sécurité de la victime et de soi-même. Garder son sang-froid. Si possible, demander une aide pour être assisté. Il est préférable d’éloigner les autres personnes à proximité, pour être dans de bonnes conditions d’intervention.

Grand 2 :

Appeler (ou faire appeler) le 112 (où se trouve-t-on, que se passe-t-il, état de la personne inanimée). Si possible, demander l’aide de quelqu’un pour accueillir les secours.

Grand 3 :

Pas de réaction de la personne allongée au sol (inconscience), ni de respiration perceptible de la victime. Se mettre en position en vue d’un massage cardiaque et éventuellement l’utilisation d’un DEA. Mettre la victime en position pour exercer le massage et faciliter la respiration. Attention aux cervicales de la victime !

  •   massage cardiaque pendant 2 minutes au rythme de 100 pressions par minute, donc plus d’1 par seconde.

  •   ATTENTION : c’est très rapide et épuisant. Se mettre dans la bonne position pour masser et se faire relayer si possible. Vérifier si la respiration est revenue, si pas, reprendre le massage cardiaque. Répéter le cycle massage-vérification de la respiration jusqu’à l’arrivée des secours. Ceux-ci prendront le relais en tant que professionnels.

  • Rechercher (ou faire rechercher) la présence d’un DEA. D’abord, trouver l’appareil, généralement accroché à un mur visible par tous. Puis, vérifier si le voyant vert clignote. Puis :

  1. Allumer l’appareil qui, par défaut, est en stand-by

  2. Coller les deux électrodes là où il faut

  3. La machine analyse le rythme cardiaque, et s’il le faut, commande un électrochoc

Il y a une protection automatique sur le DEA : pas de choc électrique si l’engin ne détecte pas l’utilité de ce choc (par exemple en cas d’AVC).

A côté du DEA, il y a une trousse de secours, et éventuellement un mode d’emploi. La trousse contient notamment une paire de ciseaux et un rasoir. Le but est de dégager le thorax et, si nécessaire, raser la peau pour assurer l’ahésion des électrodes.

Remarques, trucs et astuces :

Si la personne allongée est consciente et respire :

  • L’installer dans une position confortable, appelée position latérale de sécurité : le bras au sol à angle droit avec le corps, paume de l’autre main contre la joue, mettre en position latérale. Les pieds sont posés au sol. La tête est mise un peu en arrière pour faciliter la respiration. Le but est de faciliter la respiration, de permettre le vomissement et de conserver au mieux la chaleur corporelle (si possible mettre une couverture de survie sur la personne).

  • Stimuler la personne et la rassurer.

Comment essayer de savoir si la personne respire ?

  • Dégager les voies respiratoires, vêtements à ouvrir et à l’aide de la main sur le front, et deux doigts sous le menton, faire basculer la tête vers l’arrière du dos.

  • VES : Voir, Entendre, Sentir la respiration (10 secondes représentent 3 respirations). Truc : éventuellement voir si de la buée apparait sur des verres de lunettes ou un écran de GSM.

Prendre le pouls de la victime n’est plus conseillé, car on risque en situation de stress de percevoir son propre pouls.

La pratique du bouche-à-bouche n’est plus conseillée, notamment pour des raisons d’hygiène (exemple : la victime a vomi, …)

Cliquer sur l'image pour voir ou pour imprimer le dépliant.

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